La faune et la flore

Notre territoire abrite de nombreuses espèces animales et végétales dont certaines, devenues rares, doivent être protégées.


Les poissons migrateurs

La présence de barrages ou de seuils a entraîné la diminution de certaines espèces comme l’anguille, l’alose, la lamproie ou la truite. Le rétablissement de la continuité écologique par la suppression de ces obstacles et l’aménagement des ouvrages hydraulique (passe à poisson…) permet à ces espèces de recoloniser les cours d’eau.


Les animaux protégés

L’écrevisse à pied blanc

Elle est caractéristique des eaux de bonne qualité (têtes de bassin versant) : ruisseaux frais, courants rapides, riches en abris à fonds graveleux à sableux. Elle est omnivore et plutôt nocturne. Sa pêche est interdite toute l’année.

Le castor

Ce mammifère est protégé depuis 1981. Végétarien il recherche particulièrement les saules mais se contente de noisetiers, cornouillers ou d’ormes. Sa famille se compose d’un couple d’adultes, des jeunes de l’année et de l’année précédente (naissance en mai). Son territoire s’étale de 500 m à 3 km de cours d’eau.

La loutre

Carnivore, ce mammifère est protégé depuis 1972. Des indices de sa présence ont été trouvés sur la Vienne, le Clain et la Gartempe. La loutre peut se reproduire toute l’année et donner naissance à 1, 2 ou 3 loutrons, lesquels seront élevés par la mère jusqu’à l’âge de 8 mois.


Les plantes protégées

La fritillaire pintade

Ses pétales sont tachetés à la manière des plumes de pintade. Elle fleurit de mi-mars à mi-avril. Sa cueillette est règlementée.

Le narcisse des poètes

Cousin de la jonquille, il pousse au printemps dans les prairies humides. Il fleurit d’avril à mai. Sa cueillette est réglementée.

Autres plantes protégées : la Doradille de Billot, la Doronic à feuilles de plantain, la Primevère élevée, le Millepertuis à feuilles linéaires…


Les espèces envasives

Les espèces invasives ou envahissantes sont des espèces animales ou végétales étrangères qui prolifèrent aux dépens des écosystèmes et des espèces locales. Elles sont considérées comme la deuxième cause directe de perte de biodiversité au niveau mondial. Deux espèces sont fortement installées sur les cours d’eau du territoire…

La jussie

Plante vivace aquatique pourvue de longues tiges, elle se développe en herbiers très denses dans les eaux calmes et éclairées. Ceux-ci freinent l’écoulement de l’eau et des sédiments, empêchent les petits organismes de circuler et la lumière de pénétrer au point d’éliminer les autres plantes et une grande partie de la faune.

Le ragodin

Introduit en France au XIXe siècle pour la production de fourrure, il a des effets négatifs sur les écosystèmes (consommation de végétaux aquatiques, dégradation des berges…) et les cultures. Le ragondin est également un vecteur de pathogènes (douve du foie, leptospire) entrainant un risque sanitaire pour le bétail et pour l’homme.

Autres espèces invasives : la Renouée du Japon, l’Ambroisie, le Silure glane, la tortue de Floride,  les écrevisses américaines, la grenouille taureau…

Nos actions
La GEMAPI sur le territoire
Droits et devoirs du riverain
Contexte et enjeux